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L’Arabie saoudite et les Etats-Unis : une relation sur le déclin (1/2) : évolution de la monarchie wahhabite moderne

Par Matthieu Saab
Publié le 28/10/2016 • modifié le 22/04/2020 • Durée de lecture : 11 minutes

President Barack Obama (L) and the King of Saudi Arabia Salman bin Abdulaziz al-Saud ® are seen as they take part in a family photo during US - Gulf Cooperation Council (GCC) summit in Riyadh, Saudi Arabia on April 21, 2016.

Pool / Bandar Algaloud / Anadolu Agency / AFP

L’Arabie saoudite et les Etats-Unis

L’origine de l’Arabie saoudite remonte à l’alliance entre la famille Al Saoud et les descendants de Cheikh Mohammad Ibn Abdul Wahhab, un dignitaire religieux hanbalite (1) né en 1703 qui a adopté l’interprétation jurisprudentielle la plus extrême de l’islam sunnite et qui a donné naissance au wahhabisme. Le pacte entre les Al Saoud et les Abdul Wahhab remonte au XVIIIème siècle et continue à avoir un effet direct sur la politique intérieure et étrangère de l’Arabie saoudite (2).

Les hommes d’affaires américains ont commencé à travailler en Arabie saoudite en 1933 lorsque la Standard Oil of California (SOCAL) a créée la California Arabian Standard Oil Company (CASOC) qui a obtenu une concession du gouvernement saoudien pour explorer les ressources pétrolières du pays. En 1936, la SOCAL s’est associée avec la TEXACO au Moyen-Orient pour former la CALTEX. La CASOC a trouvé du pétrole en 1938 et a construit un terminal pétrolier à Ras Tanura et une petite ville à Daran (3). On envisage un moment une participation majoritaire directe de l’Etat américain dans le capital de la CASOC mais les autres grandes compagnies pétrolières (les majors) s’y opposent. Il en va de même de la tentative de 1944 d’établir un cartel du pétrole du Proche-Orient contrôlé par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. En revanche, la COSAC commence à s’affranchir de la tutelle de ses compagnies mères, la SOCAL et la TEXACO. L’étape décisive sera franchie en janvier 1944 avec la création de l’Arab American Oil Company (ARAMCO). Après la Seconde Guerre mondiale, et étant donné la nécessité d’engager des investissements considérables (4), les autres majors américaines entrent dans le capital de l’ARAMCO. Durant toute cette période, les compagnies pétrolières américaines sont privilégiées par les Saoudiens par rapport aux compagnies pétrolières européennes qui avaient déjà investi en Irak et en Iran, mais qui représentaient le pouvoir colonial qui contrôlait à l’époque la région, raison pour laquelle elles ont été rejetées par les fondateurs de l’Arabie saoudite moderne.

Le 14 février 1945, le président des Etats-Unis, Franklin Delano Roosevelt rencontre le roi Abdul-Aziz Ibn Abdul Rahman Al Saoud en Egypte, sur le croiseur USS Quincy, alors que la fin de la Seconde Guerre mondiale est proche. Le Président Roosevelt est en très mauvaise santé et n’a plus que quelques semaines à vivre. Il est impressionné par Ibn Saoud durant leurs âpres négociations. Ainsi, après un entretien de cinq heures, le Président américain confie à l’un de ses collaborateurs que « parmi tous les hommes avec qui j’ai négocié tout au long de ma vie politique, aucun n’a été aussi implacable. Cet homme a une volonté de fer » (5).

Les divergences les plus importantes entre les deux chefs d’Etat concernent l’avenir de la Palestine et du mouvement sioniste. Roosevelt essaye de convaincre les Saoudiens d’encourager la création d’un Etat juif en Palestine. Ibn Saoud, quant à lui, estime que les Juifs ont été victimes des atrocités nazies, ce qui devrait leur permettre de s’installer sur une partie du territoire allemand. « Il faut que les Allemands payent le prix de leurs crimes » ajoute Ibn Saoud (6). Roosevelt tient compte de l’opposition de Ibn Saoud et s’engage « à ne rien faire pour aider les juifs contre les Arabes et à ne mener aucune action hostile à l’égard du peuple arabe » (7). Deux semaines après la rencontre du USS Quincy, l’Arabie saoudite déclare la guerre à l’Allemagne nazie et à l’empire japonais, ce qui lui permettra de siéger aux Nations unies (8).

70 ans plus tard, en janvier 2015, le Président Barack Obama présente aux Saoudiens ses condoléances suite au décès du Roi Abdallah et rencontre le nouveau roi, Salman Ibn Abdul-Aziz Al Saoud, 25ème fils du roi Ibn Saoud avec qui Roosevelt avait négocié en 1945. Le roi Salman demande à Obama de mettre en œuvre le « Plan de Paix arabe » qui prévoit notamment le retrait israélien des Territoires occupés palestiniens, et précise également à son interlocuteur américain que la persistance du conflit arabo-israélien encourage le développement du terrorisme dans la région et à travers le monde.

Evolution économique de l’Arabie saoudite

En fait, Américains et Saoudiens ont peu de valeurs communes ; le royaume d’Arabie Saoudite est une monarchie absolue dirigée par la famille Al Saoud, alors que les Etats-Unis sont une démocratie moderne. En l’absence de valeurs communes, l’alliance américano-saoudienne est basée sur la nécessité de surmonter des dangers et des ennemis communs, notamment le terrorisme international.

Les Saoudiens ont investi largement les revenus de leur richesse pétrolière dans la modernisation de leurs infrastructures et dans la satisfaction des besoins économiques de leur population. Cette évolution a eu pour effet d’augmenter les exigences de la population saoudienne concernant l’éducation, l’évolution sociale, la création de nouveaux emplois, de nouvelles écoles et d’infrastructures médicales. En fait, l’un des aspects les plus caractéristiques de l’histoire moderne de l’Arabie saoudite réside dans le fait que la famille royale, les technocrates, les entrepreneurs et l’élite intellectuelle ont conduit une population conservatrice vers des changements économiques alors que, dans les pays avoisinants, le changement est intervenu sous l’effet de la pression entretenue par la base de la population (9).

Pendant ce temps, la population saoudienne est passée de 3,9 millions en 1950 à 27,8 millions en 2015 avec une augmentation de 45% prévue en 2050. Le développement économique rapide de l’Arabie saoudite grâce aux revenus pétroliers a permis de scolariser 94% de la population avec un avantage pour les femmes qui représentent 60% des élèves et des étudiants avec un taux d’accès l’emploi de 36,1% pour les femmes (24,7% pour les hommes) (10).

L’Arabie Saoudite n’est pas un modèle de stabilité et de modernisation rapide, cependant, le royaume assure la sécurité et l’amélioration du niveau de vie de la population. Ce sont des indicateurs importants de l’évolution des droits humains dans ce pays (11).

Emergence de l’islam radical

Depuis les événements du 11 septembre 2001, les relations entre les Américains et les Saoudiens ont été plus controversées que par le passé. En effet, les Américains et leurs alliés ont été alertés par les engagements de certains Saoudiens envers la nébuleuse al-Qaïda durant les années 1990 et 2000 (12). Les Américains ont voulu remettre en cause leur alliance avec l’Arabie saoudite en raison du développement du fondamentalisme et de l’interprétation salafiste de l’Islam par les wahhabites. D’après Chris Murphy, sénateur américain démocrate, « l’Etat islamique a perverti l’Islam mais le germe de cette perversion trouve son fondement dans la pratique religieuse enseignée par le wahhabisme qui est intolérant, puritain et xénophobe » (13). L’Etat islamique et al-Qaïda partagent plusieurs caractéristiques du wahhabisme concernant notamment le rôle de l’islam dans la vie publique des musulmans.

Comme nous l’avons indiqué, le salafisme wahhabite que l’Arabie saoudite a exporté dans le monde musulman s’est développé dans les années 1970. Par la suite, et durant le djihad contre l’Union Soviétique en Afghanistan dans les années 1980 qui fut encouragé par les Etats-Unis et par l’Arabie saoudite, le salafisme devint un mouvement révolutionnaire autonome qui permit l’émergence d’al-Qaïda et par la suite de l’Etat islamique. Ces deux mouvements religieux et politiques méprisent les Saoudiens à qui ils reprochent leurs liens avec les Etats-Unis. L’Arabie saoudite les accuse quant à elle de suivre une voie « déviationniste » dans la pratique de l’Islam (14).

Dans ces conditions, les Etats-Unis qui veulent s’opposer au mouvement salafiste djihadiste, sont confrontés à un mouvement idéologique indépendant du contrôle saoudien. Il est vrai que certains jeunes Saoudiens éduqués chez les wahhabites se sont transformés en terroristes mais l’Arabie saoudite est loin de constituer le vivier dans lequel l’Etat islamique trouve ses adhérents : la raison du succès du recrutement des terroristes doit être cherchée dans les villes détruites d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie, de Libye, du Yémen, du nord Mali, et à Gaza. Enfin, il y a, en Occident, les mouvements terroristes islamistes apocalyptiques et autonomes, qui trouvent leurs origines dans une pratique déviationniste de l’Islam.

Pour toutes ces raisons, une alliance de l’Occident avec l’Etat saoudien est plus efficace afin de s’opposer à l’Etat islamique, à al-Qaïda et aux autres mouvements extrémistes qu’un ostracisme du royaume saoudien. C’est dans ces conditions que les services spéciaux américains collaborent avec Riyad. Ainsi, David Cohen le sous-directeur de la CIA affirme que « le gouvernement saoudien est fondamentalement engagé dans la lutte contre le financement de l’Etat islamique, de al-Qaïda et de al-Nousra (15) ».

Sur le plan idéologique, les efforts des clercs wahhabites afin de délégitimer le djihadisme salafiste en le combattant de l’intérieur sont plus efficaces que la propagande occidentale.

Evolution de la stratégie pétrolière américaine et saoudienne

Les Etats-Unis et les pays du Golfe persique ont mis en place les infrastructures nécessaires afin d’assurer le transport de 17 à 18 millions de barils de pétrole par jour, principalement vers les puissances économiques d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie. Les Etats-Unis ont importé 9 millions de barils de pétrole par jour en 2015, dont 1,06 millions en provenance d’Arabie saoudite. Ce qui représente moins de 8% des importations totales d’hydrocarbures par les Etats-Unis. A signaler que le Golfe persique produit environ 30% de la production planétaire de pétrole. Le tiers de cette production est assuré par l’Arabie saoudite.

Or, si les Etats-Unis ont besoin de l’Arabie saoudite et des autres pays du Golfe, ce n’est pas uniquement pour assurer leur consommation intérieure de pétrole, mais surtout car les Etats-Unis dépendent des importations venant de pays dont l’économie dépend du pétrole du Golfe. Ainsi, en 2015, 16,3% des importations américaines proviennent de Chine, 9,7% du Japon, 6,3% de la Corée du Sud, 4% de Taiwan, 3% d’Inde et 1,1% du Vietnam. Ce qui fait un total de 40,4%. Cette situation permet d’expliquer l’importance stratégique des importations du pétrole en provenance du Golfe pour les Etats-Unis (16). Dans ces conditions, toute interruption de la production pétrolière du Golfe persique aurait des répercussions planétaires. Ce qui a toujours sous-tendu la relation entre les Saoudiens et les Américains, c’est le rôle prioritaire de l’Arabie saoudite et des pays du Golfe dans la fourniture du pétrole au marché international (17).

Fragilité de l’Arabie saoudite

Certains observateurs estiment que le roi d’Arabie saoudite dirige son pays comme le serait une entreprise familiale. Les revenus pétroliers lui permettent de s’assurer de la coopération et de la loyauté de l’ensemble des Saoudiens. Or, le coût de cette loyauté augmente, surtout depuis la prise de pouvoir du roi Salman qui, afin de contenir les rivalités au sein de la famille royale a augmenté les privilèges financiers de certains princes ; ce qui pourrait conduire la monarchie saoudienne à la ruine (18).

Cette situation est corroborée par le fait que la population saoudienne conteste de plus en plus cette gestion de l’Etat basée sur un clientélisme financier. Elle exige la mise en place d’un régime comptable de ses actions devant l’ensemble des Saoudiens. En attendant, les élites politiques et capitalistes sont imbriquées dans un réseau monopolistique, qui permet de transférer vers l’étranger des sommes d’argent de plus en plus élevées (19).

Les Saoudiens minoritaires d’origine chiite ont des revendications politiques et civiques et contestent la corruption. Les élites sunnites éduquées sont de plus en plus opposées à la gestion du pays par un gouvernement gériatrique insensible à leur contribution au progrès du pays. Enfin, les travailleurs étrangers s’opposent pour leur part à leur condition médiocre et revendiquent leurs droits.

D’autre part, la fragilité du régime saoudien est notamment due aux luttes intestines au sein de la famille royale dont le niveau de vie s’accroit de manière vertigineuse, et aux guerres régionales contre les alliés des Iraniens au Yémen et en Syrie. Certains observateurs estiment qu’elle peut déboucher sur une insurrection non-violente ou sur une insurrection djihadiste dont les résultats en termes d’affaissement de l’autorité royale peuvent être aisément imaginés (20).

Ces luttes intestines se reflètent dans le cadre de la transition au sein du pouvoir royal. En effet, et depuis 1953, le pays est gouverné par les fils de Abdul-Aziz Ibn Abdul Rahman Al Saoud. Le roi actuel Salman a 80 ans ; il sera le dernier monarque de cette génération. Afin de mettre fin aux spéculations concernant son successeur, le roi Salman a transmis d’énormes pouvoirs à son neveu, le prince Mohammad Ibn Nayef, et à son fils, le prince Mohammad Ibn Salman. Le premier, âgé d’une cinquantaine d’années, connaît les arcanes du pouvoir depuis de nombreuses années, et le second, âgé de 30 ans, est le ministre de la Défense nationale, de l’Economie et des Ressources pétrolières. Ce qui fait de lui le deuxième plus important détenteur de pouvoirs en Arabie saoudite (21).

La décision du roi Salman de concentrer autant de pouvoirs entre les mains de deux membres de sa famille a provoqué des protestations chez leurs cousins qui espéraient hériter de l’influence de leur père. Ces protestations ont encouragé les rumeurs malveillantes à l’égard du régime saoudien. Mais elles restent cependant sans effet.

Dans ces conditions, peu d’analystes américains prévoient la fin du régime des Saoud. En octobre 2015, un conseiller de Dick Cheney (vice-Président des Etats-Unis entre 2001 et 2009) a réalisé une étude décrivant la combinaison de la baisse des prix du pétrole, des tensions au sein de la famille royale saoudienne et des crises régionales dans le cadre d’une déstabilisation du régime saoudien (22). Cette étude a surtout mis l’accent sur la dépendance totale du régime saoudien de ses revenus pétroliers qui, en 2015, sont en forte baisse. Cependant, les réserves financières de l’Etat saoudien s’élèvent à 550 milliards de dollars, et permettent d’amortir le choc de la baisse des revenus pétroliers. Au rythme actuel, ces réserves sont suffisantes afin de protéger le pays durant une période de cinq ans.

D’autre part, le pays pourrait, le cas échéant, emprunter des fonds grâce à ses réserves pétrolières. Ainsi, lorsque les prix du pétrole s’effondrèrent dans les années 1980, les Saoudiens ont connu un déficit budgétaire durant plus de 20 ans grâce à l’utilisation de leurs réserves financières et aux emprunts sur le marché intérieur et dans une moindre mesure sur le marché international. A la fin des années 1990, le montant de la dette s’élevait à plus de 100% du Produit Intérieur Brut. Actuellement, le montant de la dette est revenu à un niveau tout à fait acceptable et représente moins de 10% du PIB (23). Dans ces conditions, on peut raisonnablement estimer que le pays n’est pas menacé par un effondrement économique même s’il dépend exclusivement de ses revenus pétroliers et même si, d’après d’autres sources d’information (24), son déficit budgétaire va atteindre 19% du PIB en 2016, ce qui n’est sûrement pas aussi dramatique que ne l’était la situation du pays à la fin des années 1990.

Les conflits régionaux (notamment le nationalisme arabe de Gamal Abdel Nasser et la révolution iranienne de 1979) et les printemps arabes ont également déstabilisé le régime saoudien. Or ce régime a survécu et sa solidité et sa puissance ne laissent prévoir aucun affaissement dans les prochaines années (25).

Lire la partie 2 :L’Arabie saoudite et les Etats-Unis : une relation sur le déclin (2/2) : relations militaires, politiques et stratégiques entre les deux pays

Notes :
(1) L’islam est principalement représenté par deux obédiences les sunnites et les chiites. Pour l’islam sunnite uniquement, la charia peut être interprétée de quatre manières différentes, selon les quatre écoles de pensée qui ont élaboré la jurisprudence religieuse au cours des trois premiers siècles de l’islam, à savoir le hanafisme, le chaféisme, le malékisme et le hanbalisme, chacune reposant sur l’interprétation de leur fondateur. L’école hanbalite est la plus extrémiste de toutes les écoles sunnites islamiques et la wahhabite est la plus extrême de ce qu’on appelle l’école hanbalite.
(2) Newsteam Staff « US-Saudi Relations » Council on Foreign Relations, http://www.cfr.org/saudi-arabia/us-saudi-relations/p36524 le 21 avril 2016
Bruce Riedel « US-Saudi Mark 70 Years of Rocky Alliance » Al-Monitor, http://www.al-monitor.com/pulse/en/originals/2015/02/american-saudi-arabia-alliance-anniversary.html le 13 février 2015
(3) Henry Laurens, « De quoi parlaient le Président Américain et le Roi Saoudien en février 1945 ? », Orient XXI, http://orientxxi.info/magazine/la-legende-du-pacte-du-quincy,1213
(4) Ibid.
(6) Bruce Riedel « US-Saudi mark 70 years of Rocky Alliance » Al-Monitor, http://www.al-monitor.com/pulse/en/originals/2015/02/american-saudi-arabia-alliance-anniversary.html le 13 février 2015
(6) Ibid.
(7) cf. Henry Laurens, « De quoi parlaient le Président Américain et le Roi Saoudien en février 1945 ? », Orient XXI.
(8) cf. Bruce Riedel « US-Saudi mark 70 years of Rocky Alliance ».
(9) Anthony H. Cordesman « The Saudi and Gulf Perspective on President Obama’s Visit », Center for Strategic and International Studies, le 20 avril 2016.
(10) Ibid.
(11) Ibid.
(12) Ibid.
(13) F. Gregory Gause III, « The Future of US-Saudi Relations », Foreign Affairs, https://www.foreignaffairs.com/articles/united-states/2016-06-13/future-us-saudi-relations juillet-août 2016
(14) cf. F. Gregory Gause III, « The Future of US-Saudi Relations », Foreign Affairs.
(15) Ibid.
(16) cf. Anthony H. Cordesman « The Saudi and Gulf Perspective on President Obama’s Visit », Center for Strategic and International Studies.
(17) cf. F. Gregory Gause III, « The Future of US-Saudi Relations », Foreign Affairs.
(18) Sarah Chayes, Alex de Waal « Start Preparing for the Collapse of Saudi Kingdom », Carnegie Endowment for International Peace, http://carnegieendowment.org/2016/02/16/start-preparing-for-collapse-of-saudi-kingdom-pub-62805 le 16 février 2016
(19) Ibid.
(20) Ibid.
(21) Ibid.
(22) cf. F. Gregory Gause III, « The Future of US-Saudi Relations », Foreign Affairs.
(23) Ibid.
(24) Yves Bourdillon, « L’Arabie saoudite s’enfonce dans le déficit budgétaire », Les Echoshttp://www.lesechos.fr/28/12/2015/lesechos.fr/021583839153_l-arabie-saoudite-s-enfonce-dans-le-deficit-budgetaire.htm le 28 décembre 2015
(25) cf. F. Gregory Gause III, « The Future of US-Saudi Relations », Foreign Affairs.

Publié le 28/10/2016


Après des études de Droit à Paris et un MBA à Boston aux Etats-Unis, Matthieu Saab débute sa carrière dans la Banque. En 2007, il décide de se consacrer à l’évolution de l’Orient arabe. Il est l’auteur de « L’Orient d’Edouard Saab » paru en 2013 et co-auteur de deux ouvrages importants : le « Dictionnaire du Moyen-Orient » (2011) et le « Dictionnaire géopolitique de l’Islamisme » (2009).


 


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